Mentira (Manu Chao)
- 1998-
album : Clandestino

PAROLES

Mentira lo que dice
Mentira lo que da
Mentira lo que hace
Mentira lo que va
Mentira la mentira
Mentira la verdad
Mentira lo que cuece
Bajo la oscuridad
Mentira el amor
Mentira el sabor
Mentira la que manda
Mentira comanda
Mentira la tristeza
Cuando empieza
Mentira no se va

Mentira, mentira
La mentira

Mentira no se borra
Mentira no se olvida
Mentira, la mentira
Mentira cuando llega
Mentira nunca se va
Mentira la mentira
Mentira la verdad

Todo es mentira en este mundo
Todo es mentira la verdad
Todo es mentira yo me digo
Todo es mentira ? Porque sera?

ANALYSE

"Mentira" est l'une des chansons les plus engagées figurant sur le premier album solo de Manu Chao "Clandestino". Cependant l'interêt de ce titre ne réside pas tant dans les paroles écrites par le chanteur que dans l'extrait d'un résumé radiophonique de la conférence de Kyoto qu'il a choisi d'insérer à la fin.
Dans son texte le chanteur traite de manière désabusée de la corruption politique, des fausses promesses et des mensonges qui font partie intégrante du monde du pouvoir. Que ce soit au niveau purement politique
(dans les campagnes et les interventions télévisées) qu'au niveau des médias qui usent et abusent d'informations "chocs" qui sont la plupart du temps erronées et ne servent qu' à mettre le feu aux poudres de barils vides. L'auteur en arrive même à la conclusion que "La vérité est un mensonge" dans ce monde où l'on ne peut plus discerner le vrai du faux.
Ce résumé radiophonique de la conférence de Kyoto qui eut lieu en décembre 1997 provient des archives de radiofrance international. Il y est expliqué que la conférence s'est soldée par un semi-échec étant donné la position des USA qui ont refusé d'adhérer au protocole de Kyoto visant la réduction des rejets de gaz à effets de serre dans l'atmosphère d'ici 2010. Les pays en voie de développement et les pays riches responsables de la majeur partie de ces rejets avaient pourtant tenté de s'allier devant la gravité et l'ampleur du phénomène qui provoqueront à terme un réchauffement conséquent de la planète, réchauffement synonyme d'épidémies, d'inondations, de raréfaction de l'eau douce... Malgré la bonne volonté de ces pays conscients du risque pour les générations futures, il semblerait que les accords de Kyoto trouvés avec difficultés ne suffisent pas à endiguer le problème puisque les USA pourtant responsables à eux seuls d'un quart de la pollution au gaz carbonique ne veuillent pas servir d'exemple dans la voie de la modération.

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